En Une

Des échos de la guerre liturgique

Commentaires (6)
  1. Kévin C. dit :

    Je n’ai pas connu les « années de plomb » étant né bien après, mais je pense qu’une différence fondamentale aujourd’hui est aussi l’évolution des moyens de communications. Avec internet et les réseaux sociaux, la résistance catholique est mondiale, nous le savons, nous le voyons et le partageons. En ce sens il sera impossible pour Rome de faire plier tout ce peuple fidèle à la Tradition, car aucun des arguments avancés n’est convaincant, sauf à changer totalement les fondements de la Foi.

  2. steeven dit :

    Fidèles Catholiques de toujours levons nous et résistons comme nos pères et mères ont fait en leur temps….les ennemis de l Eglise ne gagnerons pas….

  3. Moi dit :

    En outre, les adultes de 40 ou 50 ans ont été catéchisés par des clercs progressistes qui ne leur ont pas enseigné l’obéissance-et qui ne leur ont pas enseigné grand chose d’ailleurs- (J’en suis un exemple…). Ils ont donc plus tendance à exercer leur esprit critique.

  4. Arome dit :

    Ceci est confié à l’Esprit Saint et à la Msiéricorde de Dieu :

    – on peut hasarder que si le concile Vatican II n’avait changé “que” la liturgie, et que la liturgie réformée avait été conforme à ce que voulait le concile (en latin, dos au peuple, en grégorien et communion sur la langue), il n’y aurait pas eu de problèmes.

    – encore aujourd’hui, là où le problème est limité à la seule liturgie, il se règle assez facilement avec un peu de bonne volonté épiscopale et des instituts tradis.

    – il est anachronique de constater la persistance d’un modernisme méchant, bête et échevelé, qui persiste à vouloir ordonner les femmes, marier les hommes entre eux, dépersonnaliser Dieu, vénérer toutes les autres religions en invoquant le dialogue mais en interdisant la conversion… Ce point là est un vrai problème qu’il faut nommer et bien séparer de la liturgie (que ces messieurs déforment chaque jour suivant leur bon plaisir). A un moment il faudra réévaluer la place de l’unité face à la place de la vérité (indice : la vérité vient avant), et repenser la discipline dans l’Eglise pour qu’enfin les hétérodoxes soient écartés gentiment et fermement, et poser tranquillement mais fermemnt la question de l’effondrement des baptêmes et du nombre de pratiquants, et voir si par hasard la pastorale des 60 dernières années y est pour quelque chose (et tirer les conséquences voir point précédent sur la vigueur disciplinaire à retrouver).

    La mise à l’écart de ces messieurs serait facilitée si la FSSPX réévaluait ses arguments (tout Vatican II est mauvais, rien de bon ne se fait depuis Oie XII), ses méthodes (hors de la FSSPX point de salut, honnis soient les générations Jean-Paul II et Benoît XVI, ces libéraux en peau de conservateur) et ses présupposés (la cause du mal c’est Vatican II, le remède est un rite, pas d’alliance en dehors de la FSSPX, par ailleurs parfaitement monolithique, homogène, parfaite et sainte, l’objectif étant de recréer un monde statique réglé sur les années 50). L’ennemi tire une partie de sa force de la…comment dire ? dans un esprit de paix, disons : de la discorde entre les serviteurs de Dieu.

    En union de prières,

  5. Patrick dit :

    Par coincidence, je terminais la lecture du livre “les Cristeros” de Hugues KERALY lorsqu’est passé le film à la television cette semaine.
    N’y a-t-il pas une ressemblance avec ce qui se passe actuellement ? Et le plus frappant, ce n’est plus le général CAILLES qui nous persecute mais le Pape lui-même !

  6. Miles Christi dit :

    Il serait peut-être temps d’évaluer les fruits du concile Vatican II, je n’en nomme que quelques-uns :
    1) les églises se sont vidées ;
    2) les communautés religieuses ont cessé de recevoir des recrues ;
    3) les vocations dans les séminaires se sont effondrées et le nombre d’ordinations continue de baisser partout en Occident ;
    4) la pratique dominicale s’est aussi effondrée avec un taux de 2 ou 3 % ;
    5) la loi Veil fut adoptée grâce au silence des évêques et l’on compte aujourd’hui autour de 220 000 meurtres d’enfants à naître chaque année en France seulement.
    C’est cela, le merveilleux printemps conciliaire, la nouvelle Pentecôte que nous promettaient Jean XXIII et Paul VI ?