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Un bilan de Traditionis custodes

Commentaires (3)
  1. steeven dit :

    Les ennemis de l Église ne gagnerons pas …Dieu est de notre coté….

  2. Commins dit :

    ce pape combien de divisions????

  3. Arome dit :

    N étant pas tradi, je ne comprends pas cet acharnement contre la messe dite de saint pie v, à laquelle j assiste volontiers si l occasion se présente.

    On se demande si le droit canon (ou simplement la parole donnée dans summorum pontificum) n est pas devenu une fiction. Sait on a Rome que les français ont du mal avec l arbitraire royal (ou pontifical, ou épiscopal, ou clerical) ?

    Il semble que la querelle ne finira pas tant que tout n aura pas été abordé. Pourquoi ces non dits ?

    A quoi bon promulguer des textes (la pgmr) si c est pour ne pas les faire appliquer ?

    Pourquoi ne pas avoir le droit de faire le bilan des réformes, non seulement liturgiques mais aussi pastorales des années 70 ? (Positif : plus de simplicité, recentrée sur l essentiel, place (theorique) des laïcs. négatif : effondrement des vocations, discipline faible, catéchisme defaillant. Faut il parler du sens du sacré dans les paroisses ?)

    Pourquoi ne pas aussi faire le bilan des mouvements traditionnels ? (Positif : sens du sacré, sérieux du catéchisme primaire et collège, amour de l Église, preservation de l Esprit de sacrifice, application des demandes de la Vierge à Fatima, memoire de l intégralité des demandes du sacré Cœur, militance pour le règne social du Christ. Négatif : survalorisation dangereuse de la forme au détriment de la charité, découplage et arythmie par rapport au reste de l eglise sur des sujets comme l adoration eucharistique, la louange, la misericorde divine, la libération et l exorcisme, le catéchisme niveau universitaire, enfermement des prêtres dans des postures 19e siècle, tolérance pour la médisance devenue marque de fabrique)

    Listes non exhaustives. J attend un débat honnête et public sur des questions graves : l Eglise à t elle le droit et le pouvoir de réformer son rite à volonté ?

    Si non, les tradis ont raison, le saint Esprit a bâti une messe au cours des siècles et maintenant il ne faut quasiment plus y toucher. On y privilegie la relation mystique et sensorielle (cf Shia la beiouf) appuyée sur une langue sacrée parfois inintelligible, ce qui favorise l effet recherché chez le fidèle. Inconvénient : l histoire s acheve sur un fixisme, et structurellement on en vient à adorer la forme à égalité avec la Présence Reelle.

    Si oui, la messe réformée est acceptable. On y privilegie la relation intellectuelle et communautaire, dans la langue quotidienne, pour souligner la proximité de Dieu et son insertion dans notre quotidien. Inconvénient : exit le mystère, et bien souvent le sens du sacré et le simple respect pour Dieu. Triomphe du clericalisme qui s est affranchi de toute retenue face au dépôt reçu, et souvent du droit canon.

    Bien sur, les descriptions sont rapides et lacunaires. Disons qu il reste beaucoup de questions sérieuses, que personne n y apporte de réponse satisfaisante (sauf feu l abbé Houghton avec sa messe de réconciliation dans “la paix de Mgr forrester”). La situation est tellement polarisée qu il semble qu on ne recule plus devant la franche méchanceté. C est triste. Je prie pour la paix dans la vérité et la charité.