En Une

Synode sur la synodalité : malaise dans l’évêché de Viviers (07)

Commentaires (5)
  1. Arome dit :

    C’est intéressant. Là comme ailleurs, les évêques commencent à se rendre compte :

    1 – que les seuls participans aux synodes pipeautés (réponses écrites d’avance) sont jutement les pipeauteurs, ceux qui ont truqué le système sans vergogne au bénéfice de leur idéologie 68arde.

    2 – que ce groupe ecclésial, du fait de son âge, rejoindra bientôt les poubelles de l’Histoire; et que ses effectifs sont devenus dérisoires

    3 – que les fidèles sont partis, et que leur confiance est tellement détruite que les discrets appels du pied ne suffisent pas.

    3 – qu’ ils ne savent pas comment récupérer les dégoutés sans perdre la face, d’autant plus qu’ils restent prisonniers des méthodes et du vocabulaire des 68ards.

    On se demande comment ces messieurs vont sortir du trou q’uils ont eux-même creusé… Bon courage, on vous regarde…

  2. Arome dit :

    PS : effectivement la non-application du motu-prorio est un début de réponse :

    – comment demander l’obéissance et le respect des fidèles quand on s’est si manifestement et si longtemps assis sur l’obéissance et le respect dûs au pape ?

    – comment espérer conduire les fidèles au Christ, quand on a préféré les tenir à l’écart plutôt que de les voir prier le Christ en latin ? C’est donc que la question de la langue ou du rite était supérieure au fait de prier ou non ?

    – dans ce contexte, et l’article ne le cite pas, on voudrait connaître les occasions d’adorer le Saint-Sacrement ou de se confesser dans le diocèse de Viviers. Il est probable qu’elles soient peu nombreuses voire inexistantes, généralement les symptômes sont liés : au nom de l’unité, on écrasera toute pratique cultuelle pouvant déplaire aux groupes en places. L’Eglise devient ainsi un cercle fermé sur des hommes – ou “auto-référente”, comme dit le pape. C’est une organisation managériale, avec ses problèmes d’organisation managériale, et son pouvoir de séduction de structure managériale (c’est-à-dire : nul). Le Christ ne présentant en fait aucun intérêt pour cette structure managériale d’administration territoriale et sociale, les voies d’accès à Lui : confession, adoration, messe, catéchisme… n’en ont également aucun. On les remaniera donc pour porter la vulgate managériale.

    Le troupeau ne reconnaissant pas la voix de son Maître, délaissera naturellement ces drôles de pasteurs.

    Dans ce contexte, la question du rite se posera effectivement, mais comme révélatrice d’un problème beaucoup plus large et profond : l’Eglise dans beaucoup de diocèses n’adore plus son Seigneur, mais se contemple en son miroir pour voir si elle est toujours la plus belle (reponse : non).

    Voilà pour les uns.

    On rappellera aussi aux autres que les 68 arts n’auraient pas avancé aussi facilement s’il n’ y avait pas un peu de vérité dans leurs critiques (le mensong n’existant pas ontologiquement, il s’appuie toujours sur un fond de vérité qu’il détourne). Se concentrer sur le rite seul et igorer la charité, c’est aussi stérile. Combien de paroisses conduisent les fidèles à une vraie fraternité dans la foi ? Réponse : celles, quelque soit le rite, qui pratiquent l’adoration eucharistique, non pour le plaisir de la tradition, mais pour Son Amour. De ce côté-là, le travail restant à accomplir est énorme, mais ceux qui s’y attachent ne sont pas déçus des résultats

  3. Biard dit :

    Je pense que l’épiscopat de Mgr Bonfils ne peut être taxé d’errance post conciliaire.
    Donc merci de modérer certains commentaires à l’emporte-pièce

  4. Arome dit :

    Bonjour M. Bonfils,

    Dieu nous garde de l’esprit de discorde, je ne connais effectivement pas Mgr Bonfils ou son mode de gouvernement. Il n’était en aucun cas la cible de mes commentaires, car la situation actuelle est, je crois, le résultat d’une trajectoire de plusieurs décennies .

    L’article évoque ici une situation qui a été signalée dans plusieurs autres diocèses, car elle semble générale. Le but du propos n’est pas de critiquer tel ou tel évêque, mais de se demander quand le corps épiscopal dans son ensemble acceptera de faire le bilan de la stratégie en place.

    Et il y a forcément deux colonnes dans un bilan ! Simplement, la colonne “passif” fait l’objet d’u tel déni depuis si longtemps – et les critiques contre ceux qui constatet que l’évolution n’est pas positive sont tellement basses – qu’on n’est pas fâché de voir le principe de réalité se rappeler à tous.

    Désolé si Mgr Bonfils ou ses amis se sont sentis visés, ce n’était pas le cas. Un seul homme, si doué soit-il, ne suffirait à lui tout seul à expliquer le désastre où nous nous trouvons (et je redis que je ne connais pas ce Mgr : la paix soit sur lui).

    BIen à vous,

  5. Joël dit :

    L’épiscopat de Mgr Bonfils fut une parenthèse.
    Ses successeurs n’ont pas œuvré dans son sens l’actuel n’attendant qu’une chose : une promotion !( il n’est d’ailleurs pas le seul)