En Une

Pantin (93) : le curé suspendu de ses fonctions suite à une enquête pour abus

Commentaires (4)
  1. Jacques Fauchille dit :

    Au vu des restrictions de sa liberté, au vu des graves accusations, des interdictions pour l’exercice de son ministère, que l’on m’explique où se trouve encore la présomption d’innocence ? De plus , il est assigné quasiment à résidence ! Donc, en fait , il est déjà condamné et coupable. Case prison direct.
    Pauvre Institution prise ds un piège dont elle ne sortira pas grandie, sûrement par le haut. Sans doute par les pieds. Ce qui est troublantv: à aucun.moment elle ne se remet en cause, elle ne remet en cause son approche sur la sexualité humaine, sa théologie du corps, et surtout la conception de l’éducation des futurs candidats…si rares…au sacerdoce ou à la vie religieuse. L’on veut bien condamner des cas, jamais l’institution. L’on reproduit les mêmes deviances de génération en génération, avec le même manque de discernement ou de discrimination , au sens premier du terme.
    Personne n’ose mettre le doigt sur la plaie , on pleurniche sur les victimes…qui sont légions, mais au fond le problème de fond n’est ni réglé ni touché.

  2. karr dit :

    Depuis 68 il est interdit d’interdire ,même dans l’Eglise, le sens du bien et du mal est perdu depuis longtemps ,le “copinage ” entre laïcs et prêtres est souvent de mise,j’en ai encore des exemples récents malheureusement ,il me semblait que cela appartenait au passé.
    Des prêtres en civil , maillots à manches courtes et short sans aucun signe distinctif, qui se font tutoyer et appelé par leur prénom,cela existe encore ,et même chez des religieuses .
    Dans certains séminaires on semble avoir trouvé la solution en nommant des femmes laïques à des postes de direction,de toute évidence cela ne changera rien ,des femmes les séminaristes en côtoient en paroisse et en famille, ces garçons ont déjà vu des femmes nues et des scènes érotiques ,nous ne sommes plus en 1930 !
    Que les clercs se distinguent par une tenue décente ,qu’ils manifestent clairement ce qu’ils sont ,qu’ils sachent conserver des distances,cela les aidera dans leur ministère, à chacun sa place et sa vocation !

  3. Robert dit :

    Les tenants des dérives après Vatican II ne remettent jamais en cause la disparition du discernement traditionnel dans séminaires et noviciats durant des décennies, la dilution de la morale catholique dans la formation et l’enseignement ni un cléricalisme de mauvais aloi, y compris chez certains laïcs voulant protéger l’institution, qui sont pourtant au coeur de cette épidémie d’abus sexuels.
    Ce ne sera pas l’abandon du célibat consacré qui rendra chaste ceux qui ont tourné ce voeu en dérision. Et encore moins la diminution de la vie intérieure, de la prière et de la grâce sacramentelle, qui pourront éclairer et protéger de leur faiblesses et du démon le clergé à venir.
    Là ou on tient compte de l’enseignement et de l’expérience de siècles de sagesse de l’Eglise, les pièges et les tentations sont identifiées pour ce qu’elles sont et rejetées fermement et, sauf quelques exceptions, on n’y trouve pas cette profusion de pauvres hommes qui ne se mettent plus sous la protection du Christ et se retrouvent seuls face à leurs combats et leurs démons.
    Sans ce constat courageux et un travail pour remettre en place un discernement traditionnel, pas d’immaturité ni d’homosexualité dans les séminaires et une vie de prière digne de ce nom ainsi qu’une communauté de prêtres qui se soutiennent et se conseillent.
    Toutes les plaintes et les commissions resteront dérisoires sans ce travail de fond.

  4. fg dit :

    A la lecture des 3 communiqués, on comprend que les “mesures conservatoires” valent condamnation définitive.
    Et dans ces mesures, quelles sont les parts respectives du “protocole conclu avec le parquet de Paris” et des mesures canoniques ?