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La pastorale de la syrophénicienne, ou une Eglise sans prêtres ni fidèles

Commentaires (3)
  1. Mallet dit :

    …en abandonnant l’obsession d’occuper la totalité de l’espace et du temps. (…pourquoi pas ?…)
    Faire que ces communautés de base soient des rassemblements de chrétiens où l’on peut être touché par Jésus au point de faire l’expérience du Salut. (…pourquoi pas ?…)
    Il nous faut inventer et développer des communautés de base très diverses, qui ne seront pas un rétrécissement ou un retour aux anciennes paroisses et considérer la paroisse comme une communion (et non une communauté) de communautés de base. (Et concrètement, qu’est-ce que ça veut dire ?…)
    Laissons-nous inspirer par la Parole de Dieu. (Y’en a qui seraient contre ?…)

  2. Moi dit :

    L’emploi péjoratif de la  « réduction des prêtres à des  distributeurs de sacrements » m’a toujours semblé étonnante. Pour quoi d’autre que les sacrements les prêtres nous sont-ils indispensables ?
    Faire les comptes de la
    Paroisse ? Non
    Repeindre le presbytère ? Non
    Faire le catéchisme ? Même pas !
    Mais pour nous absoudre et rendre le Christ présent sur l’autel, nul ne peut remplacer le prêtre ! Pas même la très Sainte Vierge ou un ange du ciel !
    Alors oui, faisons de nos prêtres des ministres (c’est plus chic que distributeurs) des sacrements. Qu’ils y consacrent la majeur partie de leur temps.
    Un prêtre qui passe une heure à confesser sera infiniment plus utile que s’il passe une journée entière à des tâches administratives ou à organiser je ne sais quelle activité.
    Évident, cela fait fi des tria munera mais aujourd’hui, les prêtes dans les paroisses n’enseignent plus (faute de temps) et ne gouvernent que comme des rois mineurs soumis à la régence que quelques harpies ou tyrans « Animateurs laïcs en mission ecclésiale paroissiale ».
    Il leur reste à sanctifier.
    Et ce n’est pas en expliquant que tout va bien se passer sans prêtres que l’on va susciter des vocations.

  3. Noblet dit :

    L’auteur de cet article écrit que “le diocèse de Viviers étant un des derniers à n’avoir jamais appliqué, sous les prétextes les plus divers, Summorum Pontificum”. Cela est vrai mais à une exception : lors de son court passage comme évêque de Viviers, de 1992 à 1998, mgr Bonfils a appliqué le motu proprio Ecclesia Dei afflicta et autorisé, à la demande d’un groupe de fidèles, la célébration de la messe tridentine chaque premier samedi du mois à la chapelle Lafarge du Teil. Autorisation retirée dès son arrivée en Ardèche par mgr Blondel.