Summorum Pontificum

Le Rhin va-t-il continuer à se jeter dans le Tibre ?

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Commentaire (1)
  1. Courivaud dit :

    M. de Pressigny, on le sait déjà, insiste dans ses écrits précédents sur le fait que tous ces errements théologiques, liturgiques,”ecclesiologiques” (je n’ai pas trouvé d’autre terme moins ambigü pour évoquer la spécificité de cette institution qu’est l’Eglise catholique) ont pour origine le concile Vatican II LUI-MÊME et la plupart des textes qui ont été “sanctionnés”, y compris les constitutions dites “dogmatiques” .
    Une autre personnalité du monde universitaire expose la même idée, c’est le professeur Kwasniewki, bien connu de l’abbé Barthe pour les raisons que celui-ci vous expliquera.
    Enfin, on notera, sur le plan de la spiritualité, et en termes théologiques, ce qu’écrit le père Lanzetta (franciscain de l’Immaculée) à propos de cette dérive qui n’a pas débuté dans l’après-Concile mais BIEN PENDANT le Concile Vatican II et dans LES TEXTES MÊMES de celui-ci.

    Ce que je dis à ce sujet (j’espère ne pas trahir la pensée de M. de Pressigny sur ce point) n’a rien d’accessoire il me semble, dans le mouvement actuel de défense et d’illustration de la liturgie et du Magistère de toujours. En effet on s’aperçoit que les associations (au sens large) qui relevaient du dispositif “Ecclesia Dei” ont cette tendance regrettable et contre-productive d’expliquer qu’elles ne sont pas “contre le Concile Vatican II”, mais contre “l’après-Concile”, lequel aurait développé des tendances et pris des décisions, notamment en matière liturgique “qui ne respecteraient” ni la lettre ni l’esprit des textes de ce Concile : illusion, ambiguïté…. à corriger de toute urgence si l’on veut se défendre et désigner avec le plus de précision possible quel est l’adversaire, pour commencer, et être crédibles dans ce bon combat de défense de la liturgie et du Magistère de toujours.